renégociation d’une assurance prêt

Les pièges à éviter dans la renégociation d’une assurance prêt

Le droit en matière d’assurance prêt a évolué au fil du temps en faveur des emprunteurs. Si l’assurance est obligatoire pour l’obtention de crédit, le demandeur est cependant libre de choisir l’établissement dans lequel il veut assurer son prêt. Il s’agit de la loi Sapin 2. Ces quelques points sont utiles pour bien choisir parmi les nombreuses offres.

L’assurance prêt

La nouvelle loi stipule qu’une assurance prêt est renouvelable par an. En effet, il est possible de revoir les conditions de l’assurance si l’on s’aperçoit que celles d’avant sont moins avantageuses, mais aussi si tout simplement, on a découvert une meilleure offre. Dans ce cas de changement, l’établissement prêteur n’a pas le droit de faire payer une quelconque somme.

En outre, la loi Sapin 2 ajoute que l’assurance peut être résiliée par an. Pour se faire, il faut prévenir la banque pas moins de 2 mois à l’avance. Cependant, il est vivement conseillé de bien se renseigner sur le nouvel organisme d’aide financière. Il vaut mieux privilégier les établissements connus pour plus de fiabilités. Encore est-il judicieux de toujours comparer et simuler toutes les offres. En plus de favoriser la compétitivité, cela permet de trouver l’offre la moins chère. D’autres informations sur la finance et l’économie se trouve sur Ecotentin.

Ce qu’il ne faut pas faire

D’abord, il est fortement déconseillé d’allonger la période de remboursement. À premier point de vue, le montant de chaque mensualité est considérablement réduit avec plus de délais. Toutefois, si on fait bien le calcul, le coût total du prêt connaît une augmentation. Ce n’est donc qu’une illusion qu’il faut éviter.

En outre, il est aussi déconseillé de se fier aux accords de non-concurrence, encore moins de les signer. Par ailleurs, il est important de bien vérifier les termes de l’éventuel nouveau contrat. Il s’agit notamment des garanties proposées, des tarifs, ainsi que le niveau de prise en charge.

Bien réagir face aux propositions de la banque

Dans certains cas, la banque peut sortir des arguments qui peuvent être difficiles à esquiver. On peut citer l’exemple de « pack assurance et prêt ». La meilleure chose à faire, c’est de se méfier de ces offres. En effet, l’assurance de la banque est à priori la plus coûteuse. Les offres en « pack » réservent donc les coûts cachés qu’il faut bien vérifier.

En plus, on peut aussi avoir une entente sur le taux de prêt, mais à condition d’accepter de se faire assurer par la banque. Dans ce cas, le mieux est d’accepter officieusement l’offre, mais choisir un autre assureur par la suite. En effet, le taux ne pourra plus être changé alors que rien n’oblige à choisir l’assurance offerte par la banque. Cela peut paraître malhonnête, toutefois, cela est légitime face au chantage du banquier.

Enfin, la banque peut aussi avancer l’argument du paiement intégré. Ceci dit, l’assurance et la somme du remboursement se font par un seul prélèvement. Cela ne présente aucun avantage pour l’emprunteur. Au contraire, que le prélèvement se fasse en même temps ou séparément, cela ne change en rien la totale de la somme à payer.